Mardi 24 février 2009 à 22:30

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Le Feu et la Glace



Une nuit calme amène sa surprise
Celle où le feu rencontre la glace
Lequel des deux va lâcher prise
Aucun des deux, ils se font face

Lâchant quelques mots avec prudence
Cherchant le réconfort d'une nuit
Le feu et la glace font connaissance
Avant que ce plaisir ne les fuit

Mais, lecteurs, lisez bien ce qui suit
Car jamais l'histoire ne finit ainsi
L'un doit toujours avouer à l'autre
De cette nuit, je me fais l'apôtre

J'ai senti ta flamme bienveillante
L'attention d'une personne aimante
Et de t'aimer je n'aurais de cesse
Car même la glace a ses faiblesses


Mardi 29 avril 2008 à 23:18

Il est temps de laisser une divine personne conter une histoire somme toute touchante. Une histoire qui vous prend aux tripes lorsqu'elle révèle un passé refoulé...
Cette histoire, c'est Aude qui vous la raconte et c'est votre serviteur qui tente de la retranscrire aussi fidèlement que possible.




Messieurs Dames... J'enclenche le Time New Roman comme pour me mettre dans l'ambiance...

Il est question ici de rendre un hommage... Hm, oui, disons un hommage.
Hommage à un passé qui fut rose, vert, noir, gris, doré and so on... Passé par toutes les couleurs, par beaucoup d'émotions... Trop ? Non jamais trop d'émotions, c'est là qu'on se sent vivre, n'oublions pas.
Hommage à un passé qu'on éclaire à la bougie certaines soirées où la nostalgie nous prend; ou plutôt à la lueur d'une pleine lune en un soir d'été. L'air frais, le doux bruits du feuillage qui raisonne dans l'étendue d'un ciel aux milliards d'étoiles...

Il est bientôt l'heure... Elle se prépare et se demande comment cela se passe de son côté... Elle a décidé de se parer d'une longue robe verte très légère... Comme pour se confondre avec l'humeur légère et intense du moment ainsi qu'avec ces sentiments naturels, purs qui viennent à elle. Elle tourne en rond, le coeur serré, puis elle décide à avancer. Elle avance, doucement, se plonge dans la profondeur d'une forêt à l'odeur fraîche.
Elle se déplace de plus en plus vite, se faufilant à travers les arbres... Sa longue chevelure brune et ondulée danse à chaque battement de son coeur, de plus en plus fort, de plus en plus vite... Encore, toujours... Elle cherche le frisson, scrutant l'horizon désespérément fascinée à l'idée de rencontrer cette silhouette qui allégerait son âme... Pour quelques heures, quelques rêves, un moment d'éternité.
Elle s'arrête un moment, pose sa main sur la mousse fraîche d'un arbre pour se reposer quelques secondes. Sa main est ornée d'un anneau aux écritures féeriques. Son jumeau symbolique et éclatant  habite cette même forêt... Au même instant.
Elle repart... Lève les yeux au ciel, voit s'envoler une chouette attirant toute son attention. Elle baisse le regard  puis s'arrête d'un pas sec et troublé.

La silhouette se tient devant elle, celle qu'elle avait tant imaginé, pendant tout ce long trajet qui lui semblait interminable mais si bon !  Le coeur palpitant elle avance, l'ombre aux traits masculins vient vers elle... Lui tendant tendrement la main. D'un geste tellement généreux, et plein de promesses. On y voit étinceler un objet précieux où se reflète la pleine lune.
L'heure de l'alliance a sonné. L'heure de l'union inévitable.
Il est 23h03 quand les mains étrangement brillantes s'unissent. Il est en retard... En retard de  3 minutes. Mais comme pour se faire pardonner celui ci tient une rose d'un rouge sanglant dans la main gauche. Il lui colle contre la poitrine la fixant au plus profond  d'elle... Se plonge dans son âme. Se plonge dans son cou. Ils s'inonderont de rêves, de baisers, d'amour, de caresses, de promesses, de projets, d'illusions, de passion, de soupirs, de désirs, de frissons et de jouissances... Eternels.

En souvenir des moments plein de tendresse.
En souvenir du canapé rouge reposant sur un balcon surplombant une pièce chauffée par la cheminée témoin des passions passées et à venir.
En souvenir des minutes de retard.
En souvenir de deux gosses merveilleux. D'une maison d'autant plus magnifique.
En souvenir de rêves passés mais encore bien présents...

Aude

Mercredi 13 juin 2007 à 18:54



Coeur Sombre


Maintenant, je sais où cela me mène.
Chaque nuit, le coeur rempli de larmes noires
Déborde, provoquant en moi cette profonde peine
Qui me consume inexorablement sans espoir.

Mais j'ai cette tâche indigne à accomplir
Qui me fait douter comme un regret à la mer
Lorsque la nuit tombe, l'ombre ne fait que revenir
Si puissante est elle, me jetant sans cesse à terre.

Ma faiblesse face au crépuscule rapide et sombre
Se matérialise inévitablement dans mon coeur déchaîné.
Je lutte de toutes mes forces contre ces forces décharnées,
Mais le temps passe laissant en moi un coeur vide et sombre...

Vendredi 6 avril 2007 à 22:06



Nuit sans Lune


Chaque Nuit, c'est le même rituel,
J'espère la voir parmi les étoiles de la Nuit.
Me laissant dans mon tourment habituel,
La Lune, jusque dans mes rêves, occupe mon esprit.

Ce soir, nulle lueur n'éclaire ce ciel si sombre,
Rien, le vide d'une nuit noire qui me glace.
Ce froid me gèle, mon cœur cesse un instant de battre,
Je m'affaiblis sans sa présence et j'en suis las.

Je me résigne, laissant le sombre m'envahir,
A vivre sans cette lueur si douce et familière.
Terrible, poignardant mon cœur, me faisant frémir,
La Nuit gagne du terrain laissant la Lune loin derrière.

Jeudi 5 avril 2007 à 22:48

Trêve d'égocentrisme, voici un texte qui m'a particulièrement touché, écrit par un ange appelé Ingrid...

Etre Amoureux...

Il y à l'amour qui se fait doucement, les yeux dans les yeux, où toute la tendresse du monde semble s'être réunie. Et si pas la tendresse de tous, au moins la notre à tous les deux.
L'amour qui se fait lentement, presque imperceptiblement,et qui peut durer des heures, presque immobiles, imbriqués l'un dans l'autre.
Les "je t'aime" qui se lancent dans les yeux, ou se murmurent à l'oreille. Et les promesses de "pour longtemps encore" parce que toujours ça nous semblerait un peu trop loin, trop grand. Ces moments où je ne peux pas m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux, juste parce qu'à cet instant je suis persuadée que c'est pour toujours. Persuadée que jamais il n'y aura mieux. Que ça ne pourra pas changer. ou alors, c'est que le monde n'est vraiment pas fait pour moi... Cet amour qui donne des certitudes, et tue les doutes. Parce que vraiment, personne ne le fait comme ça, sans aimer très fort. A ces moments là, je le sais, je le sens, qu'il m'aime. De la racine de mes cheveux jusqu'au bout de mes orteils. Je le sais. Je le ressens. Cet amour là me chatouille le ventre rien qu'à y repenser. Il me pince le coeur aussi. Je voudrais être encore hier soir... Et que ça ne ce soit pas fini. Quand je ferme les yeux, j'y suis encore, sa douceur, son odeur et ses mots dans les oreilles. Ses doigts dans mes cheveux, ses lèvres dans mon cou. Et le regarder, s'accrocher aux lueurs de plaisir qui passent dans nos yeux...

Il y à l'amour passion. Où les corps décident de tout.  Où les corps sont tout.
C'est l'amour qui se prend, qui se donne et qui fait mal au ventre quand on s'en rappelle. Qui fait rougir au réveil, quand on se souvient de toutes les audaces. C'est l'envie de dire "prends-moi" sans que ça n'ait rien de vulgaire. C'est l'envie de force, de quelque chose d'un peu sauvage.C'est un reste animal, sans doute. Le besoin de n'être plus que ça. Envie et plaisir. C'est la pensée qui dépasse les mots. C'est l'amour qui fait crier. Il suffit d'être heureuse, dans les bras d'son homme, pour que tout soit beau.
Pour que ce qui me semble si laid, si sale dans la bouche de certaines filles qui se font sauter dans un coin, le soir, par des inconnus m'apparaisse merveille...

Et puis il y à celle qui me dit que cela n'aura jamais que l'importance qu'on lui donne. Qu'accorder de la considération au sexe est stupide. Qu'y mettre tout son coeur, une connerie magistrale.
Que ça ne reste qu'une partie de jambes en l'air où le coeur n'a pas sa place. Où le coeur n'aura jamais sa place, quoi que j'en dise. Elle parle en connaissance de cause.
Mais moi... Je m'en fous, qu'elle ai tort ou raison. Je la plains seulement, elle a du trouver ça beau, un jour. Il a sans doute fallu que quelqu'un fiche tout par terre...
Si ça n'a que l'importance que je daigne lui accorder, alors, je pense bien, que... C'est quelque chose de fabuleux. on ne m'a pas encore abîmé cette certitude (juste un peu écorché!). Je doute qu'on ne me la piétinne pas un jour. Mais ce jour là est encore loin,  je crois. Et si les gens deviennent tristes à ne plus y croire, je vais m'y perdre encore plus. Tant que je le peux encore... S'il est vrai que tout le monde oublie ce que ça fait, de croire aux soupirs et aux "je t'aime". J'suis pleine de morceaux de rêves, moi. J'en ai perdu quelques uns, à force de vivre. Mais... Il m'en reste encore tellement... Que je ne vais pas les gâcher...

Samedi 3 février 2007 à 17:08



Je suis venu dans cette tour d'ivoire,
Même si c'était pour moi un lieu maudit,
J'ai tenu à y entrer en espérant y croire
Dans cette lumière blafarde, y règne la vie.

Mais rien n'apparaît de ce que je pensais,
Tout n'est finalement que déception et illusion,
Le silence pèse de ses mots vides sur ma pensée,
Distorsion de l'esprit et erreur de perception.

Soudain, l'ombre sort de sa coquille de lumière,
Me ramenant inlassablement à la triste réalité,
Me rappelant que je ne suis qu'une poussière,
Et que je ne peux échapper à cette triste destinée.

Lundi 1er janvier 2007 à 22:30



S'il n'était qu'une,
Ce serait elle,
Brillante comme la lune,
Elle m'est apparue irréelle.

Du fond de mon âme,
La confusion règne,
Versant une larme,
Avec beaucoup de peine.

Et pourtant je sais,
Qu'elle est inatteignable,
Mais sans elle je ne pourrais,
Vivre une vie très durable.

Egaré dans le labyrinthe,
J'y ai cherché la sortie,
J'y ai trouvé l'étreinte,
Du bonheur de tout une vie.

A jamais à elle je pense,
Baignant dans ma peine,
Mais mes blessures je panse,
Car à jamais je l'aime...

Jeudi 14 décembre 2006 à 12:56

Ce soir le ciel brille de millions de d'étoiles, formant des simulacres, faisant penser à des feux follets... ceux là même qui hantaient les marais de l'ancien monde.
Une, parmi cet innombrable regroupement céleste, attire l'attention d'un potentiel observateur, errant la nuit... Celle ci est d'une luminosité aveuglante... laissant penser qu'elle est arrivée à son point culminant...

Puis, soudainement sa luminosité baisse lentement dans un contraste des plus sombres. Ce soir, quelque chose est en train de mourir... ou simplement en train de changer...
L'étoile finit par disparaître, mourant dans l'infinie noirceur de cette nuit d'hivers...

Ailleurs, bien loin d'ici... une larme s'écroule sur le sol, sec, d'un désert désolé... une fleur aux pétales sombres y pousse et y demeurera pour des siècles, bravant la succession des saisons...

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